QUINTIN




-Le champ de foire-     


Historique de Quintin :
Quintin vient du breton "Kistin" (châtaigne). La présence de menhirs atteste que la région était occupée depuis le néolithique. Quintin doit sa création dès l'époque romaine à sa position de carrefour des voies de communication mais elle s'est essentiellement développée, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, par le tissage et le commerce des toiles de lin. Quintin qui a aussi été un centre monastique n'a plus aujourd'hui l'importance qu'elle avait jadis et qui se reflète encore dans ses monuments et hôtels particuliers.

La première chose que l'on remarque en arrivant à Quintin, c'est son étang et sa rivière dominée sur sa rive gauche par la forteresse et la ville et sur sa rive droite par une pente boisée parsemée de chaos granitiques au sommet de laquelle, dans une prairie, trône le menhir dénommé affectueusement « la roche longue » par les habitants. Dans la ville-même la forteresse inachevée du XVIIe siècle complétée d'une aile d'habitation plus récente constitue le château de Quintin.
Siège du pouvoir féodal, le château de Quintin a subi une succession de guerres lors des XVe et XVIe siècles. Seules sont conservées de la cité médiévale, les enceintes et la Porte-Neuve, composée en partie par l'ancienne tour des Archives du château de Quintin. Un des derniers bastions protestants au XVIIe siècle, le château réédifié au milieu du XVIIe siècle reste inachevé. Au XVIIIe siècle, ses communs et écuries sont réaménagés et agrandis pour constituer l'actuel château de Quintin. Chargée d’histoire, la Seigneurie de Quintin, puis son château, a depuis son origine toujours été conservée au sein d'une même lignée. Rohan, Laval, Coligny, la Trémoïlle, Gouyon de la Moussaye, Durfort de Lorges ou Choiseul sont parmi les plus prestigieuses familles ayant hérité de ce domaine à travers les siècles. L’ouverture au public du château en 1986 permet peu à peu d’en restaurer ses jardins et ses intérieurs.
Accolée au parc du château se trouve la basilique, assez austère, du XIXe siècle. Des défenses de la ville ne restent que la porte neuve avec la tour dite « des archives » et l'étang. Le passé prospère du commerce des toiles de lin a laissé de beaux hôtels particuliers au centre ville.


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